Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET)
Une réflexion scientifique et politique soutenue
Considéré depuis la seconde moitié du XXe siècle comme un enjeu planétaire, le changement climatique fait l’objet d’une réflexion scientifique et politique soutenue.
En 1988, le Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) est ainsi créé.
En 1992, les Nations Unies adoptent la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Depuis, 189 pays l’ont ratifiée.
En 2015, un accord international sur le climat est trouvé à la Conférence de Paris (COP21). L’Accord de Paris fixe l’objectif de limiter le réchauffement mondial entre 1,5 °C et 2 °C d’ici 2100, il s’agit du 1er accord universel sur le climat.
Les engagements de la France :
- diviser par 4 les émissions de Gaz à Effet de Serre et par 2 la consommation d’énergie finale d’ici 2050
- réduire la part du nucléaire et augmenter celle des énergies renouvelables.
Que l’on soit décideur local ou simple citoyen, nos décisions et actions quotidiennes impactent fortement ces émissions. C’est au niveau local que nous devons agir contre les effets du changement climatique.
Vidéo réalisée par OREC Média pour l’ADEME en juin 2015
→ Vous pouvez nous contacter sur planclimat@troyes-cm.fr
Qu'est-ce que le plan climat ?
Un projet de territoire, une feuille de route pour la transition énergétique, la qualité de l’air et la lutte contre le changement climatique
Un Plan Climat Énergie Territorial (PCET) existe depuis juin 2013 sur les 18 communes de l’agglomération et évolue aujourd’hui en Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET). En effet, la Loi sur la Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV) du 18 août 2015 renforce le rôle des collectivités pour mobiliser les acteurs du territoire et intègre la composante qualité de l’air dans le PCAET.
- PCAET_Deliberation_juillet_2017
- Plan Climat Energie territorial (PCET) 2013
À quoi sert-il ?
Les objectifs de la loi de transition énergétique de 2015
- Diminuer de 40 % les émissions de GES en 2030 par rapport à 1990 ;
- Diminuer de 30 % la consommation d’énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012 ;
- Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité ;
- Réduire la consommation d’énergie finale de 50 % en 2050 par rapport à 2012 ;
- Diminuer de 50 % les déchets mis en décharge à l’horizon 2025 ;
- Diversifier la production d’électricité et baisser de 50 % la part du nucléaire.
Quelques chiffres clés pour le territoire de Troyes Champagne Métropole
Les émissions de GES, en 2014, proviennent pour l’essentiel du secteur du transport routier (40 % – marchandises et personnes hors fret et aviation) et du résidentiel (22 %). Les bâtiments et les transports sont responsables, sur notre agglomération de 2/3 des émissions de gaz à effet de serre.
Les autres secteurs contribuant à ces émissions sont, par ordre décroissant : l’industrie (14 %), l’agriculture (13 %), le tertiaire (5 %), les déchets (4 %), les autres transports (0.6 % – fret et aviation) et la branche énergie (0.4 % – tout ce qui relève de la production et de la transformation d’énergie telles que les centrales électriques par exemple).
Les enjeux du plan climat existant
- La sensibilisation et la dissémination d’une culture énergie climat pour une prise de conscience généralisée des enjeux
- L’approfondissement des connaissances des acteurs du territoire
- La construction d’un cadre de gouvernance préalable à une démarche partagée et partenariale
- Le développement d’outils financiers et juridiques
- Le déploiement généralisé des actions sur le territoire
La vulnérabilité du territoire
Aujourd’hui en France métropolitaine, les effets du changement climatique n’apparaissent pas encore très spectaculaires. Les prévisions pour les décennies à venir s’accordent toutefois sur accélération notable de cette évolution qui aura alors des conséquences plus marquées.
Ainsi, le changement climatique devrait accroître les fragilités environnementales structurelles des territoires (risque d’inondations, périodes de sécheresse…), avec son lot de conséquences sur les populations et les activités économiques.
Il convient donc de s’y préparer et de réfléchir aux nécessaires évolutions des pratiques.
L’étude du Grand Troyes, sur la vulnérabilité, les impacts et l’adaptation de son territoire au regard du changement climatique, propose donc des scénarios de vulnérabilité selon les tendances climatiques actuelles et futures.